samedi 17 mars 2012

La France

Je vais être très direct : ne croyant plus au chance de mon pays d'éviter la faillite, je n'irai pas voter aux présidentielles.

Je pense en effet que quel que soit l'élu, ce sera sous son quinquennat que la faillite arrivera. 40 ans d’incompétence totale et de verbe creux auront eu raison d'un pays riche et en pleine croissance !

J'ai déjà eu l'occasion de le dire dans ce blog et je le répète : cette faillite, je ne la crains pas, je l'attends sereinement comme une punition méritée et la fin d'une longue décadence. Qu'en sortira-t-il ? une junte militaire ? des révoltes et des révolutions ? la fin de l’Europe ? le retour aux guerres ? Qui viendra nous sauver comme en 1917 ou 1944 ?

Le poids absurde de la dette et de la dépense publique nous condamne sans appel.

Combien avec cette certitude les débats actuels peuvent sembler vains ! Pour la première fois, je m'en désintéresse totalement préférant de loin poursuivre ma découverte du cinéma indien.

Abstention combien de divisions ?

jeudi 1 mars 2012

Aishwarya Rai

Sortons un peu de la triste campagne électorale avec un Président sortant qui fait feu de tout bois, toujours aussi grotesque, et un ancien premier secrétaire du PS qui prend une grosse voix pour nous faire croire qu'il est quelqu'un d'important (attention quand même, l'extinction de voix guette, quand à moi je ne supporte déjà plus de l'entendre !).

A tous deux, et aux français encore intéressés, je ne saurais trop conseiller d'aller voir "La Dame de Fer". C'est d'un autre niveau, c'est Churchill contre notre Président du conseil - je ne me souviens même plus de son nom ... Paul Raynaud ça m'est revenu). Un pays qui a résisté et a gagné, un autre qui s'est couché. Finalement, c'est toujours pareil, le naturel revient au galop : que ce soit contre les allemands ou contre le déclin, il y a 2 catégories, les courageux et les démagogues. Il faut voir la séquence ou Margaret Thatcher, sublimement incarnée par Meryll Streep, devant ses généraux trouillards dit à propos du croiseur argentin Belgrado : Sink it ! Sink them, on a envie de dire.

Alors passons à autre chose : à la sublime Aishwarya Rai. Actrice la plus connue en Inde (cf Wikipedia : inutile de raconter son parcours). La redécouverte de ses films (et il faut se donner la peine de trouver les DVD en version anglaise non piratée, ce qui n'est pas toujours facile - par exemple chez Bollywood Times près du passage Brady Rue du Faubourg St Denis) est un vrai parcours dans la beauté pure d'un visage, l'émotion des sentiments, la beauté des histoires, des danses (Aiswarya comme beaucoup d'indiennes danse merveilleusement bien avec ou sans sari), mais aussi les castes, les mariages forcés, la séparation par l'argent (ah ça Monsieur Hollande, vous ratez vraiment quelque chose si vous ne les avez pas vu).

Alors oui, Aishwarya Rai, loin des poncifs sur Bollywood, est vraiment sublime dans Taal (un de ses premiers succès où elle incarne une jeune chanteuse), Provoked (une femme indienne battue qui tue son mari), Chokher Bali (adaptation du roman de l'écrivain Tagore), Raincoat (au niveau des Casavettes ), Umrao Jaan (pour sa danse de courtisane devant un noble alors qu'elle est déjà tombée amoureuse : je t'en prie, ne me désire pas), Devdas (l'amour impossible), ou Jodhaa Akbar (en princesse hindoustan mariée à empereur Moghol Akbar et qui au bout de 3 heures d'un long parcours initiatique finira par connaître l'amour). Et bien d'autre puisqu'elle a tourné dans une cinquantaine de film.

Aishwarya Rai n'est pas Bollywood, Bollywood n'est pas l'Inde, mais que c'est beau cette émotion pure qui nous prend à la gorge en regardant ses films.

Chapeau l'artiste !


PS : C'est une drogue douce et non dangereuse pour la santé, simplement très fortement consommatrice de temps (les indiens regardent en moyenne un film une trentaine de fois, j'en suis simplement à 2 fois mais on y prend toujours autant de plaisir)