mercredi 5 novembre 2014

Le suicide français ?

Je n'ai pas lu le livre d'Eric Zemmour, et je ne peux donc pas le commenter directement. Son succès parle déjà pour lui-même : il n'y a sans doute pas beaucoup de pays où un livre pourrait être numéro un des ventes avec un pareil titre (adapté au pays bien sûr, peut-être qu'en Allemagne une fois traduit en allemand, "Le suicide français" deviendra aussi un best-seller !).

Alors, suicide ou pas ? bien sûr Manuel Valls et il n'est pas le seul prend un air triste et outragé pour nous dire tout le mal qu'il pense du livre. Pour ma part, je pense sans hésiter que la France commet un suicide sociétal et économique depuis de nombreuses années en s'enfermant dans une mauvaise politique et en refusant d'en changer. Il me semble que c'est bien là une attitude suicidaire.

La France fait clairement exception par rapport à ses voisins européens sur 2 plans, et cette exception me semble constituer son suicide annoncé. Au plan économique, c'est la priorité donnée à la paresse et aux transferts sociaux payés par une catégorie toujours plus faible de français au profit d'une masse de plus en plus grande, avec l'idée insensée que cela n'aura pas d'effet négatif sur la croissance. S'y ajoute des mesures démagogiques et anti-économiques comme les 35 heures et le compte pénibilité. En synthèse une politique unique en Europe de transferts sociaux financés par l'impôt et le déficit.

Le 2 ème suicide, c'est le suicide sociétal avec l'hyper-délinquance tolérée voire encouragée, et le prosélytisme islamique dans nos prisons. J'ai beaucoup parcouru la Hollande et l'Allemagne ces dernières années et n'ai jamais retrouvé ce sentiment d'insécurité et de malaise qui nous étreint lorsqu'on se retrouve le soir dans une ville en France où il n'y a plus beaucoup de monde dehors .... La France est vraiment aujourd'hui un pays à part dans l’Europe sur ce plan.

Une attitude suicidaire consiste à se voiler la face, refuser la réalité et accélérer au lieu de freiner. C'est ce qu'a fait Hitler lorsqu'il commandait les armées allemandes, en refusant à ses généraux tout droit à la retraite. C'est ce que font nos hommes politiques - droite et gauche - en refusant toute remise en cause des sacro-saint avantages acquis (la gauche étant malgré tout la principale coupable). Notre pays a des qualités, tout comme l'armée allemande à l'époque était la meilleure armée au plan opérationnel. Cela a retardé l'échéance, cela retardera notre moment fatal.

Car il arrive dans toute conduite suicidaire un moment fatal ou les choses s'accélèrent. Constantinople a été prise par les Turcs au moment où il n'y avait plus assez de soldats pour la défendre, tout simplement. Il a fallu plusieurs siècles pour que cela arrive. Pour la France, on comptera en année. L'arrivée du Front National au pouvoir semble inéluctable, les français voudront essayer autre chose. Le chaos économique et intérieur qui en découlera précipitera alors notre pays vers l’abime : les créanciers refusant de le financer, nous sortirons de l'euro, le franc perdra la plus grande partie de sa valeur et les gens lutteront pour ne pas mourir de faim ou mourir tout court. Notre démocratie y survivra-t-elle ? Je n'en suis pas certain.





vendredi 24 octobre 2014

Réponse à Monsieur le Commissaire Jyrki Katainen

Monsieur le Commissaire Européen des Affaires Économiques,

Vous avez posé quelques questions "sans intérêt" à propos du budget 2015 de la France (dixit notre ministre des Finances) qui appelleront une réponse que notre Président espère "définitive".

Votre lettre n'a bien entendu pas été rendue publique, il semble cependant (fort logiquement) que vous demandiez des explications sur les raisons du gros dérapage budgétaire prévu pour 2014.

La réponse est simple :  une mauvaise politique : la hausse massive des taux d'impôts ayant contribué à un étouffement de la sphère privée, et partant des recettes fiscales. Les mêmes causes produisant les mêmes effets, il y a tout lieu de penser que les mauvaises performances de 2012, 2013 et 2014 se reproduiront en 2015. L'instabilité fiscale et législative indispose les entrepreneurs privés et fait chuter l'investissement des entreprises, portant le chômage à son plus haut historique.

Vous avez raison de souhaiter comprendre 2014 car tout entrepreneur présentant un budget sait que l'analyse de l'année en cours est indispensable pour s'assurer de sa crédibilité. S'agissant de la France, l'analyse des performances passées montre que les budgets n'ont aucune crédibilité. J'ai donc bien peur qu'alors que personne n'a encore compris ce qu'étaient ces fameux 21 milliards d'économies dont le gouvernement nous rabâche les oreilles, la question de savoir s'il faut ou non y rajouter 3 milliards soit totalement vaine.

C'est toute la politique du pays et non son budget qu'il faut revoir. Le Roi est nu, mais le dire n'est sans doute pas dans les pouvoirs d'un commissaire européen. 

En vous souhaitant une bonne entrée en fonction, recevez Monsieur le Commissaire ......


mercredi 15 octobre 2014

Le ministre Macron nouveau docteur Diafoirus ?

La France est certes bien malade, à la différence du Malade Imaginaire ! Alors on est bien intéressé quand le ministre Macron lui donne une consultation gratuite.

Malheureusement, quel diagnostic ! Alors aussi dangereux que notre docteur Diafoirus qui veut pratiquer des saignées à tout va et déclame du latin (de mémoire), notre ministre ? Certainement. Car enfin, quel culot ! Prenons les maux au mot !

Défiance ? Alors certes, elle est à son maximum. Comment pourrait-il en être autrement ? Ce n'est nullement le malade qui est à incriminer mais certainement son environnement légal, social et politique. Tout médecin sait que la fièvre n'est que le symptôme de la maladie.

Complexité ? Certainement, le Ministre fait-il allusion à la CSG, aux 35 heures et aux abattements de charges sociales liés, au CICE, au compte pénibilité ? Pour faire simple, il faut d'abord faire moins et même en ce moment de disette budgétaire on entend parler de gratuité des autoroutes le week-end ou de distribution de chèques énergie, sans parler des allocations familiales avec des coupes fonction des revenus. Simplicité et démagogie quand tu nous tiens....

Corporatisme ? Alors oui, certainement la pire des maladies. Le Ministre pense aux médecins. Moi je pense aux députés, aux sénateurs, aux ministres, aux hauts fonctionnaires, aux membres des collectivités locales en formation permanente ou au placard qui continuent à être bien payés sans aucun état d'âme. A nos amis Cahuzac et Thévenoux (il ne faut pas que je les mette dans le même sac, c'est vrai; Ils ont chacun dit dans la presse que l'autre ce n'était pas pareil, mais je ne me souviens plus trop de la nuance en fait). De quelle participation aux efforts peuvent-ils se prévaloir ? Ou sont les sacrifices de cette corporation ?

Avec un médecin pareil, je préfère l'auto-médication !

vendredi 10 octobre 2014

Ebola

Ebola fait peur mais nos gouvernements nous rassurent : il n'y a pas de risque d'épidémies dans les pays développés.

Les premiers cas occidentaux ne sont pourtant pas très rassurants :  c'est un habitant du Liberia qui après avoir transporté une voisine malade déclare tout simplement à son arrivée aux États-Unis ne pas avoir été en contact avec le virus (?), puis ne s'inquiète toujours pas quand il a de la fièvre. Un hôpital américain enfin qui le renvoie chez lui en oubliant d'où il vient. L'Espagne ensuite où des prêtres mourants sont ramenés dans un hôpital qui n'était manifestement pas prêt à les accueillir. Combien de personnes contaminées ? Il faut attendre. La France enfin où on apprend que des enfants scolarisés en primaire ne trouvent rien de mieux que faire "l'école buissonnière" en Guinée et reviennent tranquillement comme si de rien n'était. Le risque est très faible et tout est sous contrôle dit l'éducation nationale (sauf le respect du calendrier scolaire par les parents ....). C'est aussi ce qu'on disait en Espagne et aux États-Unis.

Une chose étonne : c'est la différence entre la volonté des pays occidentaux de garder les frontières avec les 3 pays touchés grandes ouvertes (alors que d'autres pays africains les ont fermées depuis longtemps dont l'Afrique du Sud par exemple) et la panique et le luxe de précaution prises lorsqu'il y a une suspicion de cas.
Les pays développés voudraient-ils prouver leur supériorité et leur capacité à contrôler l'épidémie en la laissant s'approcher au plus près ? Cela me semble un pari extrêmement dangereux qui fait fi du fameux facteur humain.

Revenons à l'épidémie. Elle a démarré fin 2013 dans une zone pauvre et reculée de Guinée. Il a fallu de nombreux morts et plus de 3 mois pour envoyer des échantillons à l'institut Pasteur qui a identifié une souche du virus Ebola - Zaire (site OMS). Personne avant n'y avait pensé et pour cause, il n'y a pas de télévision ou internet. Cela remet en cause notre idée du village mondial. Ensuite la Guinée a pensé pouvoir stopper l'épidémie et ne s'est pas vraiment inquiétée. Pour des raisons politiques, semble-t-il, les blocus des villages infectés ont été peu efficaces et 6 mois après l'épidémie est hors contrôle. La Guinée - ancienne colonie française - n'est pas un pays pauvre : c'est un des pays miniers les plus riches au monde. Aujourd'hui en Guinée tout le monde s’inquiète : un joueur de foot célèbre serait peut-être contaminé !

Une bonne politique serait sans doute de prendre le contrôle de l'épidémie en Afrique en mettant en place une force internationale (mais les pays occidentaux en ont-ils l'envie et les moyens ?) car c'est le meilleur moyen d'éviter le risque de mutation du virus que certains experts n'excluent pas. Et en parallèle une fermeture des frontières avec une mise en quarantaine systématique des voyageurs exemptés du blocus. On fait tout le contraire pour l'instant.


jeudi 25 septembre 2014

Prospective

Air France : ma fille vient de rentrer du Japon par Japan AirLines (JAL). Tout s'est bien passé merci. Cela fait très longtemps que je n'utilise plus Air France. Ce n'est pas le premier mouvement de grève. Air France fera faillite dans quelques années et les pilotes auront tout perdu car il n'est pas certain que leurs retraites puissent être honorées.

La Guerre : la France a toujours une guerre de retard et improvise. Les cavaliers français qui se ruent contre les carrés de Wellington à Waterloo, ou contre les canons prussiens en 1870, les soldats au pantalon rouge (garance ?) en 1914 et la ligne Maginot en 1940.  Dans cette guerre contre le terrorisme, le gouvernement nous promet qu'il a tout prévu. Je suis certain qu'on n'a encore rien vu et qu'il sera pris au dépourvu comme tous ses prédécesseurs.

Le Chômage : il a baissé en août, les chômeurs ont aussi le droit d'être en vacances. Et si la connexion internet ne fonctionne pas, c'est la radiation. 0,3% en moins, cela veut dire que pour 99,7% la connexion a correctement fonctionné. La rentrée s'annonce plus chaude.

Le Medef : comme en 1984 son père, le président du Medef essaye de convaincre les français qu'avec un peu plus de travail et un peu moins de taxe, on peut créer de l'emploi. Cela ne fonctionnera pas, car actuellement c'est la dette qui joue l'amortisseur. Pourquoi faire des efforts quand on peut être payé à ne rien faire (c'est grosso modo à cela que revient notre endettement).

La Politique : Sarkozy fait du Sarkozy, Hollande fait du Hollande, et Marine Le Pen fait du Marine Le Pen. La seule différence, et elle est de  taille, c'est que Marine Le Pen n'a pas encore été au pouvoir et n'a pas encore pu décevoir. Pour qu'elle ne soit pas élue en 2017, il faudra qu'il y ait 50% de français qui la déteste plus que son concurrent du second tour. Pour cela il faudra un concurrent "transparent" ou falot, oui mais alors comment passer le premier tour ? Pas facile.

L'économie : les 2 dernières années du quinquennat seront comme les 3 premières : croissance nulle, chômage en hausse, impôts en hausse et dette en hausse. Tout ça pour ça !

L'Euro : Angela Merkel a renvoyé Manuel Valls à Bruxelles. Voyez cela avec le proviseur ! Comme dirait de guerre las un prof exaspéré par la mauvaise foi d'un élève paresseux. L'Allemagne ne paiera pas pour la France et en 2018 sans doute - après les élections de 2017 - nous quitterons l'Euro, non par calcul ou par volonté, mais par nécessité. Le financement de la dette se révélant impossible sans une dévaluation massive, seule apte à dégonfler la baudruche de l'état providence.










jeudi 14 août 2014

Le choix de l'Europe

La croissance zéro que connaît la France actuellement n'est ni le fruit des incertitudes géopolitiques récentes ni du ralentissement économique mondial. Certes, un environnement mondial moins porteur ne permet plus de masquer nos insuffisances, mais ce sont bien avant tout ces dernières qui sont la cause de l'arrêt de l'économie française.

Croissance zéro ? Bien sûr cela pourrait être pire et rien ne nous garantit que cela n'arrivera pas dans le futur.  Notons cependant qu'avec l'accroissement de la population française et de la dette publique, une croissance zéro signifie déjà un appauvrissement général. Sur une longue période, l'appauvrissement devient significatif. C'est bien ce que l'on ressent quand on va à l'étranger, et notamment en Asie.

Les causes du déclin de l'économie françaises sont bien connues et font l'objet d'un consensus des économistes sérieux : le poids excessif de la dépense publique, des impôts en général et des charges sociales en particulier. Une taxation excessive du capital avec notamment mais pas seulement l'ISF et un travail trop faible : hebdomadaire avec les 35 heures et d'une vie avec une retraite trop précoce. Ces 6 cancers principaux rongent un pays pourtant riche et solide d'atouts. Paradoxalement, c'est sa richesse et ses atouts qui en masquent la gravité car si le travail de sape est régulier et dévastateur, les effets en ont été dilués de telle façon que les démagogues où inconscients ont pu les ignorer trop lontemps.

Le quinquenat de Sarkozy devait permettre de replacer le travail et le secteur privé au coeur de la croissance. La crise de 2009 et les relances de type keynésiennes ont paradoxalement contribué à la forte hausse de la dette et à une dernière année marquée par de fortes hausses d'impôts. La vision cynique et politique de Hollande visant à sacrifier les forces vives de la nation - mais minoritaires en voix - au profit d'une majorité constituée d'allocataires sociaux et de non-imposables a conduit au résultat qu'on sait. Ni le CICE, qui a consisté à redonner d'une main une partie de ce qui venait d'être pris, ni le pacte de responsabilité ne sont en mesure de provoquer le moindre choc de confiance de la part des investisseurs privés. L'affaire Alstom, l'interventionnisme du gouvernement dans les affaires privées, la création du compte pénibilité, le refus de toucher les seuils sociaux et les mesures sur l'inspection du travail auxquels s'ajoutent les aller-retours incessants sur la taxation du travail à domicile et sur l’apprentissage favorisent l'attentisme.

L'Europe est maintenant au pieds du mur car le choix est le sien : soit accepter l'exception française et le fait que la 2ème économie de la zone euro refuse de se réformer avec une crise financière grave quasi-certaine à un horizon relativement court, soit elle refuse la démagogie et rappelle à la France ses engagements et  mandate le FMI pour faire baisser la dépenses publique par tous les moyens comme cela a été fait en Grèce, au Portugal, en Espagne ou en Italie. Réponse avant la fin de l'année.




samedi 2 août 2014

Deux pays qui s'égarent

Il y a dans le monde d'aujourd'hui 2 pays qui s'égarent. L'un au plan économique, la France, l'autre, au plan stratégique : Israël. Rien à voir bien sûr entre ces 2 situations, même si par un hasard de l'histoire aucun autre pays du monde ne vit si difficilement et d'une façon si antagoniste ce qui se passe dans la bande de Gaza que la France.

Commençons par la France, il est maintenant acquis que l'absence de réforme sur le poids de la dépense publique, le maintien d'allocations généralisées et la surtaxation des forces vives du pays ont définitivement annihilé tout espoir de reprise économique et de baisse du chômage. Comme d'habitude, le gouvernement cherche des excuses et des boucs émissaires et voit dans les instabilités permanentes du monde moderne la raison de l'absence de croissance. Il a même le culot de ne pas regarder les statistiques économiques sorties récemment et fait mine de mettre dans le même sac les autres pays européens alors que ceux-ci connaissent des croissances bien supérieures au nôtre. Il est évident que dans le contexte de hausse des dépenses publiques, de nouvelles contraintes légales pour les entreprises, l'effet du pacte de responsabilité sera limité. Les aller-retours permanents sur la fiscalité des ménages avec des jeux de bonneteau ou certains gagnent et d'autres perdent achèvent d'ôter toute visibilité à la politique économique du gouvernement.

Le deuxième pays qui s'égare dans le monde (le cas de la Russie est plus compliqué et devra être traité à part), c'est Israël. Voilà un pays qui sûr de sa domination militaire se lance dans une guerre sans espoir contre ses propres populations civiles, car enfin qu'est ce que cette bande de Gaza si ce n'est un morceau de territoire au sein d'Israël. Cette guerre est perdue d'avance pour plusieurs raisons, d'abord il est impossible à une armée classique de prendre le dessus sur une armée de guérilla qui opère en zone urbaine sans accepter de détruire totalement la ville. L'obligation qu'à Israël de ménager un minimum ces populations l'empêche de pratiquer ainsi, par ailleurs la guérilla se professionnalise et il est clair aujourd'hui que le Hamas n'est plus du tout un mouvement d'opérette mais une force militaire professionnelle et bien entraînée. La prochaine étape sera la multiplication des attentats suicides d'abord autour de la bande de Gaza, en Cisjordanie ensuite et en Israël enfin, attentats menés sans doute par des israéliens d'origine palestinienne.

Il est très difficile lorsqu'on est lancé dans une stratégie suicidaire de le reconnaître et de changer de voie. Pour la France, je pense que seule la pression des marchés financiers (prêteurs) pourra faire changer la politique économique du pays. Pour Israël, l'élément déclencheur viendra-t-il de l'intérieur ou de l'extérieur ? Il est trop tôt pour le dire aujourd'hui.


dimanche 26 janvier 2014

Irresponsable

Irresponsable la baisse de l'âge du départ en retraite dans un pays où le nombre de retraités augmente par rapport au nombre de cotisants.

Irresponsable le maintien en l'état des régimes spéciaux non financés si ce n'est par la dette future.

Irresponsables les lois sur la pénibilité, la parité homme-femme et le renforcement des pouvoirs de l'inspection du travail qui au nom de beaux principes vont considérablement compliquer la vie des chefs d'entreprise et les dissuader encore plus d'embaucher dans les prochaines années.

Irresponsable la création d'un impôt sur la fortune qui satisfait les envieux mais qui fait fuir la richesse et au final coûte au pays.

Irresponsable la création d'une allocation sans contrepartie autre que des noms fumeux et qui est au final payée par les salariés par le biais des charges sur le travail

Irresponsable la création des 35 heures pour tous à la charge de l’État alors que celui-ci croule déjà sous les dettes.

Irresponsable cette fiction des charges patronales qui au final n'a pas d'autre but que de faire croire au salarié qu'il ne les paye pas alors qu'une analyse comparative des salaires avec l'Allemagne démontre le contraire.

Irresponsable l'augmentation des impôts depuis 2 ans dans un pays déjà presque champion du monde (en tout cas parmi les grandes puissances) en matière de prélèvements fiscaux.

Irresponsable les hausses des taux d'impôts incontrôlées qui assèchent progressivement les assiettes et nuisent au rendement final.

Irresponsable le matraquage des indépendants par le biais de l'hyper taxation des dividendes, la hausse des cotisations sociales et la hausse de l'impôt sur le revenu avec la suppression de la déduction forfaitaire de 10% au titre des frais professionnels, maintenue pour les retraités (?)

Irresponsable l'accroissement des dépenses publiques depuis 30 ans qui font également de la France une championne du monde en la matière

Irresponsable la création d'emplois d'avenir qui n'en n'ont pas sinon d'asphyxier d'avantage  le pays

Irresponsable la représentation parlementaire qui refuse tout effort sur son budget

Irresponsable de présenter des baisses de charges sociales comme un cadeau aux entreprises alors qu'elles ne compenseront même pas les hausses d'impôts des dernières années

Irresponsable de demander des objectifs d'embauche aux entreprises comme au plus beau temps du "Gosplan".