mercredi 6 mai 2015

3 ans

Voici 3 années que François le Normal a chassé Sarkozy le Honni.

3 ans en trompe-l’œil (plutôt qu'en tromperie) :

La rigueur affichée masque la gabegie : il est facile d'augmenter les impôts, laisser grossir la fonction publique et ses avantages, serrer les boulons sur les dépenses de fonctionnement et d'investissement, voir le chômage augmenter et la croissance baisser tout en promettant un retournement dont on se dit qu'avec le temps il finira bien par arriver. Un peu comme un boursicoteur qui ne saurait prévoir que le krach et qui se dirait que chaque année passée l'en rapproche inévitablement.

L'armée et les interventions extérieures permettent de faire le beau et de pavoiser au milieu des Emirs. Mais à quoi sert-il de faire le (petit) gendarme du monde dans un pays où chacun fait sa loi sans respecter celle de la République ? Les frontières grandes ouvertes à l'immigration volontairement incontrôlée (les événements récents en Méditerranée nous en donne un aperçu qui fait froid dans le dos) et la tolérance affichée vis-à-vis du prosélytisme pro-islam (jusqu'à l'accueil plein de mansuétude pour les jihadistes de retour au pays) oblige ensuite à mettre tout le pays sous écoute.

Après les impôts (facile) et l'armée (docile), le 3ème pan inévitable à tout régime socialiste : la loi. Une logorrhée, sur tous les sujets : le mariage Gay (les pauvres, ils ne savent pas le divorce), la pénibilité (magnifique invention pour dissuader toutes les PME d’embaucher), les carrières longues (qui mettent à mal le régime général des retraites), la sanctuarisation du régime des intermittents (1 milliard d'€ par an), la montée en épingle de l'anti-racisme (pendant de l'anti-faf cher à nos soixante-huitards). La réforme de l'enseignement avec la fin de l'histoire de France (si-si). Mais tout va bien, les jeunes auront le RSA, les bobos parisiens l'accès permanent aux quais de Seine pour faire du vélo, et avec un peu de persévérance la prostitution sera abolie, comme l'usage de la drogue et tout vice autre que ceux tolérés, au premier rang desquels les jeux du hasard.

Pitoyable