samedi 16 juillet 2016

300 morts plus tard ....

Dès le jour de l'attentat de Charlie-Hebdo j'étais convaincu que cet attentat qui faisait suite à ceux de Merah et Menouche signerait le début d'une longue série si des mesures drastiques n'étaient pas prises.

Elles ne l'ont pas été, et un an et demi plus tard, on se retrouve avec 300 victimes comme au pire moment de l'OAS.

Je pense  qu'on va monter dans l'horreur, tant nous sommes vulnérables et nos ennemis d'une imagination et de moyens sans limite.

Même s'il est toujours impossible d'assurer une sécurité totale, on peut tenter de lister les mesures qui finiront bien par être prises lorsque l'opinion publique ne supportera plus cette accumulation de victimes ou aura trop peur pour soi-même.

La première, c'est la fin de Schengen et la reprise d'un vrai contrôle des frontières. C'est certainement la raison du Brexit et ce sera celle du Frexit si rien n'est fait. Attention, il devra s'agir d'un vrai contrôle à la japonaise ou à la Singapour, pas un semblant de contrôle. Cela coûtera très cher et remettra complètement en cause nos habitudes.

La seconde c'est la tolérance zéro pour l'immigration clandestine et les migrants officiels : les migrants clandestins doivent pouvoir être envoyés chez eux sans intervention de la justice, et tout migrant officiel (notre chauffeur-livreur tunisien) doit être renvoyé dans son pays dès la première condamnation par la justice.

La troisième, c'est la neutralisation préventive de tous les radicalisés : un camp militaire de type Guantanamo doit être construit d'urgence en Guyane avec une capacité de 5000 places, et tous les individus convaincus de radicalisme doivent y être exilés et emprisonnés à vie.

Les bonnes âmes diront, c'est impossible !

Pas de soucis, alors, déposez des fleurs, allumez des bougies et créez des "hashtag". Mais gardez votre énergie sur le long-terme car vous aurez vraiment besoin. Combien de morts êtes vous prêts à accepter ? 1000 ? 10000 ?  Et si dans les dix prochaines années un attentat chimique ou nucléaire pouvait être évité grâce à une des mesures cités, seriez vous toujours d'accord pour vous y opposer ?


vendredi 15 juillet 2016

La France nage dans le sang et dans le déni

Le sang : les 84 morts et 50 blessés en urgence absolu de l'attentat de Nice. Une pensée pour les victimes, qui n'avaient pour seul tort que d'être au mauvais endroit et au mauvais moment.

Le déni (ou délire ) :

Le premier :  la qualification toujours hésitante d'attentat par certains médias. Le terroriste aurait arrêté le ramadan, ce ne serait pas un bon musulman .... La belle affaire ! Évidemment se posera la question importante des complicités ou de l'aide éventuelle qu'il a reçu. Mais quand bien même aurait-il agit tout seul, comment peut-on imaginer qualifier cet acte d'autre chose que d'acte terroriste. La préméditation ne fait pas de doute, l'attentat a malheureusement été exécuté avec sang-froid, quant au questionnement sur les armes factices, pourquoi pas s'il n'avait rien d'autre. Ce questionnement est une insulte aux victimes et s'il devait perdurer serait pris pour un camouflage pitoyable.

Le second : la nationalité du terroriste. Il semble acquis qu'il s'agisse d'un tunisien ayant un permis de séjour et ayant eu affaire à plusieurs reprises à la justice française. Le questionnement de savoir ce qu'il faisait en France ne semble pas avoir dépassé les réseaux sociaux. Pour régler le problème, la moitié des médias le qualifie de Franco-tunisien, semblant mélanger adresse et nationalité ! C'est dire

Le troisième enfin : sécuritaire : on peut s'interroger sur les mesures prises - ou non - pour sécuriser les rassemblements de masse. Il est certain que le seul moyen d'éviter un camion fou dans une foule c'est un système de filtrage bien en amont et avec des équipements spécifiques (herses). Ce n'est pas forcément très beau à voir mais c'est la seule chose efficace.

Le dernier enfin : la fin de Daesh ne signifiera pas la fin du terrorisme islamiste. Daesh a succédé à Al Quaida et une autre organisation succèdera à Daesh. Sommes nous prêt à lutter efficacement contre le terrorisme islamiste en France. Pour l'instant, la réponse semble être, c'est inutile puisque les jours de Daesh sont comptés. Le réveil sera cruel pour nous.


dimanche 3 juillet 2016

L'aveuglement (à l'occasion du décès de Michel Rocard)

Avouons le, dans la série des hommes politiques, Rocard faisait plutôt figure de sympa. Éternel "looser" et souffreteux face au rusé Mitterand, maire de Conflans-Sainte-Honorine (ça ne s'invente pas pour un homme de gauche), bref sympa. Depuis hier soir, c'est un déferlement de louanges qui s'abat sur le créateur du RMI et de la CSG.

Hier, avant la nouvelle, je regardais par hasard la courbe vertigineuse de la dette publique. Rocard n'y aura pas été pour rien. Il aura fait coup double en fait, puisqu'il y a 2 façon d'y contribuer : créer une dépense qui ne sera que partiellement financée (le RMI) et créer une nouvelle taxe qui fera croire aux successeurs qu'ils ont une marge de manoeuvre pour à nouveau augmenter les dépenses (la CSG)

RMI plus CSG c'était un fameux coup double, les 2 jambes de la dépense publique ! L'avalanche de louanges et l'absence totale d'esprit critique montre trop bien l’avachissement sans espoir dans lequel nous sommes tombés. Ensuite les 35 heures et maintenant le compte pénibilité dont la (fausse) bécasse qui nous tient de ministre de la santé s'émerveille sans se poser plus de question qu'une fois de plus la France est le seul pays à mettre en place de telles mesures.

Les livres d'histoire qui auront à traiter de la faillite de la France et de la longue période de fuite en avant qui l'aura précédée auront vraiment beaucoup de travail pour essayer de comprendre cette étonnante et longue période d'aveuglement et de léthargie qui a saisi un peuple ayant de nombreux atouts.