vendredi 15 juillet 2016

La France nage dans le sang et dans le déni

Le sang : les 84 morts et 50 blessés en urgence absolu de l'attentat de Nice. Une pensée pour les victimes, qui n'avaient pour seul tort que d'être au mauvais endroit et au mauvais moment.

Le déni (ou délire ) :

Le premier :  la qualification toujours hésitante d'attentat par certains médias. Le terroriste aurait arrêté le ramadan, ce ne serait pas un bon musulman .... La belle affaire ! Évidemment se posera la question importante des complicités ou de l'aide éventuelle qu'il a reçu. Mais quand bien même aurait-il agit tout seul, comment peut-on imaginer qualifier cet acte d'autre chose que d'acte terroriste. La préméditation ne fait pas de doute, l'attentat a malheureusement été exécuté avec sang-froid, quant au questionnement sur les armes factices, pourquoi pas s'il n'avait rien d'autre. Ce questionnement est une insulte aux victimes et s'il devait perdurer serait pris pour un camouflage pitoyable.

Le second : la nationalité du terroriste. Il semble acquis qu'il s'agisse d'un tunisien ayant un permis de séjour et ayant eu affaire à plusieurs reprises à la justice française. Le questionnement de savoir ce qu'il faisait en France ne semble pas avoir dépassé les réseaux sociaux. Pour régler le problème, la moitié des médias le qualifie de Franco-tunisien, semblant mélanger adresse et nationalité ! C'est dire

Le troisième enfin : sécuritaire : on peut s'interroger sur les mesures prises - ou non - pour sécuriser les rassemblements de masse. Il est certain que le seul moyen d'éviter un camion fou dans une foule c'est un système de filtrage bien en amont et avec des équipements spécifiques (herses). Ce n'est pas forcément très beau à voir mais c'est la seule chose efficace.

Le dernier enfin : la fin de Daesh ne signifiera pas la fin du terrorisme islamiste. Daesh a succédé à Al Quaida et une autre organisation succèdera à Daesh. Sommes nous prêt à lutter efficacement contre le terrorisme islamiste en France. Pour l'instant, la réponse semble être, c'est inutile puisque les jours de Daesh sont comptés. Le réveil sera cruel pour nous.