mercredi 12 octobre 2016

Pitoyables !

Pitoyables ! C'était le jugement sans appel de Hillary Clinton sur les électeurs de Donald Trump.

Bien sûr, elle pouvait rajouter les vantardises sexistes de Trump dans le lot (Kennedy faisait la même chose avec des starlettes, mais à l'époque les enregistreurs vidéo étaient plus gros et donc plus difficile à utiliser en cachette ...). Et elle aussi, entre l'abandon de l'ambassadeur américain en Libye tué par Daech, les milliers d'e-mail confidentiels échangés sur sa messagerie privée et les mails actuellement sortis par Wikileaks qui achèvent de dresser un portrait particulièrement cynique de la dame ("j'ai 2 avis, un pour le public et un pour Wall Street", entre autre ...). Le pauvre Bernie (Sanders) doit se retourner dans sa tombe (politique).

Assez parlé de nos amis américains. Et nos pitoyables à nous ? Remontons un peu l'histoire et dressons notre Nobel des pitoyables.

Commençons par Giscard et Chirac dont les comportements et combats d'égo ont amené Mitterrand au pouvoir en 81. Ensuite, ce dernier qui baisse l'âge de la retraite et démarre une longue période de démagogie consistant à distribuer de l'argent qu'on n'a pas (mais il se reprendra un peu avec la "rigueur" et le maintien dans l'Europe). Plus près de nous, Jospin et sa dame Aubry avec les 35 heures comme cadeau de noce aux allemands pour fêter l'euro (ils en ont bien profité les bougres), et tout près Hollande avec sa fausse rigueur (surtout que je t'augmente les impôts et les dépenses).

Ah ils sont beaux nos pitoyables, et ils nous coûtent cher en plus même quand ils ont fini de sévir (merci quand même à Hollande qui dans un éclair de clairvoyance en a réduit le coût juste avant de quitte la scène).