jeudi 27 juin 2013

Malheureusement, la cour des comptes dit vrai ...

Malheureusement, la cour des comptes dit vrai ... concède notre premier ministre.

Malheureusement , la cour des comptes dit vrai depuis 40 ans, puis-je rajouter. La France dépense trop, taxe trop, et rémunère trop peu l'effort de ces concitoyens. Tant qu'elle ne changera pas de politique, la dette augmentera, la croissance stagnera et la charge de la dette restera à la merci d'une remontée foudroyante des taux d'intérêts. La France aujourd'hui n'est pas à l'abri d'une crise à l'italienne ou à l'espagnole : une remontée des taux à 5%, niveau que nous avons connu dans un passé pas si lointain, rendrait la charge de la dette insoutenable.

Qu'a fait le gouvernement depuis son arrivée ? Il a poussé le système à bout, comme on dit chez les motoristes : hausse des impôts, hausse des dépenses, maintien de l'état dépensier et du système de prédominance de la dépense sociale. Résultat : un pays en récession, des recettes fiscales qui calent et un abime budgétaire qui s'ouvre sous nos yeux. Rappelons que l'objectif initial du gouvernement était un retour à un déficit limité à 3% en 2013 alors que l'Allemagne est en excédent, et que le résultat sera sans doute supérieur à 4% avec une totale inconnue quant à comment on pourra revenir dans les clous en 2015 (objectif de 3%).

Et pendant ce temps, alors que l'industrie française de taille intermédiaire est en voie d'extinction, on apprend que les ETI (entreprises de taille intermédiaires) sont en plein boom en Grande-Bretagne et commencent à concurrencer le "mittelland" germanique.

Malheureusement, la cour des comptes dit vrai. Et qu'est-ce qu'on fait alors ? On n'a pas encore très bien compris. On imagine une convention annuelle d'un grand groupe ou le directeur général prend la parole et dit malheureusement, la concurrence a raison : nos produits sont de mauvaise qualité. Et puis, et puis plus rien !

Ah si, on tient la dépense publique, a dit notre Président. Je pensais qu'il fallait la baisser. Tenir, c'est bien, mais si on ne peut plus financer : comment tient on ?